« MONT A RAIO KUIT - UN JOUR IL PARTIRA »
  • « MONT A RAIO KUIT - UN JOUR IL PARTIRA »

  • THÉÂTRE EN BRETON
  • MERCREDI 26 FÉVRIER | 16H00

  • AMPHI

  • CIE AR VRO BAGAN
    Écrit par Goulc’han Kervella
    Musique : Tangi Le Gall-Carré

     

  • Au début de l’été, vers 11h du matin, jour de grande marée. Le Père et la Mère se préparent à aller à la pêche. Coup de fil angoissé de leur fils de 18 ans qui travaille dans un restaurant de Châteaulin, après avoir obtenu son diplôme d’hôtellerie. Il tient des propos étranges : il se dit poursuivi par des gens qui en veulent à sa vie. Les parents, déboussolés, se rendent tout de suite au restaurant. Le Fils les attend sur le parking, cachant sous sa veste un grand couteau de cuisine, « pour se défendre des assassins » dit-il. Le patron de l’établissement n’a rien décelé chez le jeune homme jusque-là, si ce n’est un peu de nervosité et de fragilité. Le métier est difficile, il est vrai. Les parents ramènent leur fils à la maison. Le médecin de famille le fait hospitaliser en psychiatrie, à Bohars. Le diagnostic tombe quelque temps plus tard :
    « Votre fils souffre de schizophrénie. »

    Un coup de tonnerre dans leur existence où tout s’annonçait pour le mieux. Le Fils est hospitalisé quelques semaines, le temps de le traiter et de stabiliser son état mental. Il retourne vivre dans sa famille qui décide de lui changer d’orientation : il va apprendre le métier de jardinier dans un centre de réadaptation par le travail. Les parents lui rendent visite. Il ne se plaît pas et souhaite rentrer à la maison. Il tente de se réintégrer à son équipe de copains. Les relations sont plus difficiles; il est plus nerveux et son comportement irrite ses amis. Physiquement, sous l’effet des remèdes neurotropes, il se transforme, devient plus gros, moins vif. Il a de temps en temps des bouffées délirantes ou des épisodes dépressifs. Il se rend de lui-même à l’hôpital pour de brefs séjours. Un jour, il revient trempé à la maison : il a tenté de se suicider en se jetant du pont dans la rivière. Et toujours la souffrance du jeune homme, l’angoisse des parents mais aussi des périodes d’espoir où le bonheur de vivre semble prendre le dessus. Un soir, sept ans après le début de la maladie, en rentrant à la maison, la Mère trouve son fils pendu dans le couloir. Débute alors un long deuil pour toute la famille. Le Père culpabilise et quitte son travail. Il le réintégrera plus tard. Les parents adhèrent à l’association Jonathan Pierres Vivantes qui regroupent des familles ayant eu des jeunes suicidés en leur sein. Petit à petit la douleur s’estompe sans jamais disparaître. Une forme d’espoir renaît ; on apprend à vivre avec le Fils disparu. Les parents font repeindre leur maison en jaune, couleur du soleil ; et en bleu, bleu du ciel et de la mer pour que, « même quand il y a de la brume ou du brouillard, notre fils puisse la voir de là-haut ».


    Mise en scène : Goulc’han Kervella

    Avec : Maxime L’Hostis, Goulc’han Kervella, Nicole Le Vourc’h, Mari Peaudecerf, Anna Morvan, Nathan Quenault.

    Décor : Didier Porchel, Nathan Quenault, Brit Alu

    Son et Lumières : Egareg Kervella

    Musique : Tangi Le Gall-Carré

    Costumes : Nolwenn Castel


    A partir de 14 ans.

     

  • Tarifs
    Payant. Billetterie en vente sur place le soir du spectacle.
  • Organisation
    Coréalisation Lycée Diwan
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